Les partisans de l’interdiction de la communion s’appuient presque toujours sur 1 Co, 11, 27-29, où Saint Paul écrit fermement « Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il ne discerne le Corps. ». Et le plus souvent en ommettant la fin du verset 20 (« s’il ne discerne le Corps« )
Or si l’on prend le temps de lire l’ensemble du chapitre, Paul s’attaque, comme le Christ d’ailleurs, à l’absence d’unité de la communauté, vrai risque qui justifie entre autre la communion de Judas. En effet, voici ce que dit Paul aux versets 18 à 21 : « Tout d’abord, quand votre Église se réunit, j’entends dire que, parmi vous, il existe des divisions, et je crois que c’est assez vrai, car il faut bien qu’il y ait parmi vous des groupes qui s’opposent, afin qu’on reconnaisse ceux d’entre vous qui ont une valeur éprouvée. Donc, lorsque vous vous réunissez tous ensemble, ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez ; en effet, chacun se précipite pour prendre son propre repas, et l’un reste affamé, tandis que l’autre a trop bu ».Il confirme cette position en conclusion de son chapitre : « Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres ; si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison, pour que vos réunions ne vous attirent pas le jugement du Seigneur. Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai. »
Paul est donc extrêmement explicite sur ce que chacun doit éprouver en soi avant de communier : l’attention à ses frères et le respect des autres et de la communauté ainsi que l’absolue nécessité de reconnaître que l’on communie au corps du Christ :
« On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur.«
Ceux qui s’appuient sur 1 Corinthien chapitre 11, tordent donc le message de Paul en ne citant qu’un bref extrait, hors contexte.
Le thème est toujours le repentir, si vous ne vous repentez pas, il est inutile de recevoir la communion, c’est plus que vous pouvez vous repentir puis recevoir la communion et ensuite vous confesser et l’Église le permet et n’est pas contre cela.
Mais regardez le fait que Judas a reçu la communion, a-t-il purifié son péché? Cela vous a-t-il fait changer de vie? Eh bien, je vous dis que cela ne valait rien, car cela ne vaut rien pour tous ceux qui reçoivent la communion dans le péché mortel.
Le thème est dans le repentir qui mène à un changement de vie, si vous ne voulez pas changer votre vie, vous vous trompez seulement.
Peu importe les Corinthiens, même si le sujet ne l’a pas écrit, il passe par le repentir et ne se trompe pas qu’avec la communion tu es sauvé sans conversion.
Le point est que, dans l’Evangile, le Christ est ouvert à la rencontre sans demander la conversion préalable (y compris pour les pires pécheurs). Mais la rencontre ne suffit évidemment pas en tant que telle. Dans l’Evangile, la conversion suit – ou ne suit pas – la rencontre. Mais le Christ ne demande pas la conversion en préalable à la rencontre. C’est pourquoi je défends que la communion devrait être ouverte à tous, mais certainement pas qu’elle suffit. Une conversion réelle est évidemment nécessaire pour vivre la vie que nous demande le Christ de vivre
Nous appelons le repas eucharistique la communion par le fait qu’il devrait rassembler tous les membres du corps mystique du Christ. Sur ce, je pense qu’il est injuste de priver aux autres de communier au Corps du Christ qui est le médicament de l’immartalité au moment où l’Église ne refuse pas l’offrande d’un chrétien qui n’est pas en ordre avec son frère, mais lui refuse l’accès au Christ qui se donne par ce repas.
Oui très exacte la prise de la sainte saine n’est pas conditionner a un autre acte si pas la repentance et l’acceptation du Seigneur et la pureté de soi-même par une conscience pure merci
Nous appelons le repas eucharistique la communion par le fait qu’il devrait rassembler tous les membres du corps mystique du Christ. Sur ce, je pense qu’il est injuste de priver aux autres de communier au Corps du Christ qui est le médicament de l’immortalité au moment où l’Église ne refuse pas l’offrande d’un chrétien qui n’est pas en ordre avec son frère, mais lui refuse l’accès au Christ qui se donne par ce repas.
Sauf que la messe n’est pas une reconstitution de la Cène, elle est Le Saint Sacrifice de la Messe : le prêtre est ‘In Persona Christi’. Le Christ s’est sacrifié sur l’autel de la Croix, versant son sang jusqu’à la dernière goute pour nous racheter de nos péchés. En tant que vrai homme ET vrai Dieu son sacrifice reste devant Dieu le Père pour toute éternité et nous, quand on va à la messe nous participons à chaque fois à l’offre de ce sacrifice. L’Eucharistie, contrairement à ce que notre église moderne aimerait bien nous faire croire, est LE CORPS DU CHRIST, Il est réellement présent, Corps, Sang, Âme et Divinité.
Absolument. Cet argument ne s’oppose pas à l’accès des pécheurs à la communion
C’est lors de la communion des saints que le repas du Seigneur est pris, il serait donc de bon ton qu’on soit en de bonne relation les uns envers les autres en toute conscience avant d’en participer. Juda n’a pas été privé mais il s’est privé lui même de la Félicité céleste, be nous disqualifions pas en prenant ou participant indignement au repas du Seigneur.
C’est malheureux que vous tentiez de plier les règles pour vous arranger plutôt que modifier votre vie pour vous conformer au Christ. Tout d’abord, il faut comprendre que si la chute nous a coupée de Dieu tellement qu’il a fallu du sang divin pour réparer cette rupture (tous les gens saints avant Christ sont restés au sein d’Abraham en attendant la mort du Christ y compris St Joseph), on peut bien comprendre que Dieu ne PEUT pas supporter le moindre péché auprès de Lui.
Jésus ne laisse pas Marie de Magdala Le toucher après sa résurrection, avant de monter, ‘Ne me touchez pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père.’ (John ch20 v17) Si vous lisez l’ancien testament vous verrez dans le livre Lévitique à quel point Dieu est très firme sur la pureté, sainteté et l’exactitude des rituels.
Quant à l’acte de divorcer et remarier, Jésus a quand même été très clair là-dessus a maintes reprises. Il n’a pas hésité de rappeler aux pharisiens ce que c’est l’adultère et que même la pensée suffisait (Mark ch10 v1-12). Un autre exemple est quand Jésus parle à la samaritaine au puits (John ch4 v15-16) où Il lui dit d’appeler son mari et revenir.
Les Sacrements ne sont pas que des rituels vides, ce sont des marques indélébiles posées par Dieu, on ne peut pas les effacer ; aucun. Les apostats demeurent baptisés, un prêtre laïcisé est toujours prêtre et une personne mariée le sera toujours. L’état n’a aucun pouvoir sur Dieu.
Si Dieu a sacrifié son fils unique pour effacer la trace du péché, vous devriez comprendre que le péché n’est pas rien. Si Jésus est venue pour accomplir la Loi, la Loi n’est pas rien. Il a dit que la Loi devrait être écrite sûr nos cœurs, cela veut dire une conversion totale.
Dieu ne supporte pas le péché, le Corps de Christ, Dieu le Fils, ne supporte pas le péché. A chaque fois vous le recevez dans un état de péché mortel vous êtes en traine d’offenser Dieu de façon profonde. Rectifiez votre vie de façon permanente puis confessez-vous. Si non, il faudrait se contenter de continuer comme ça, vous pouvez aller à la messe et faire des communions spirituelles mais vous restez dans le péché. Je prie que vous verrez la vérité dans ces mots.
Bien sur que nous sommes tous appelés à réformer nos vies et nous éloigner du péché pour nous rapprocher du Christ. La question que je pose est : faut-il s’appuyer sur la participation à l’Eucharistie pour réformer nos vies (ma thèse) ou bien attendre d’avoir réformé nos vies pour avoir accès à l’Eucharistie (l’enseignement officiel de l’Eglise)?
Le Christ n’aime pas le pêché, mais il aime le pêcheur. Ce moment de partage ou de communion est une opportunité pour le pêcheur dem restaurer sa vie en Christ.
Sauf si vous estimez qu’il y ait des petits péchés et grands péchés que vous même auriez classifiés.
Même le fait de se servir de l’argent de dîme ou des offrandes pour entretenir une fille ou une femme qui n’est pas la vôtre en dépit de vœux de chasteté, est plus grave pour n’avoir légalement une femme et de divorcer pour incompatibilité circonstancielle, qui, peut-être est une solution ultime pour le bien de tous. Merci pour ce moment créé.
Dans tous les cas, il ne faut oublier cette déclaration du Christ : « La loi a été faite pour l’homme, et non l’homme pour la loi ». Qu’elle nous serve de mesure. Jésus n’avait pas interdit à Marie Madeleine de le toucher, après la résurrection, au motif d’un état de péché. D’ailleurs Jésus est le même Jésus avant comme après la résurrection. C’est le même Jésus que Marie Madeleine toucha avant la résurrection qui l’interdit de le faire après la résurrection. Le corps et le sang donnés sous les espèces de pain et de vin sont de Jésus avant la résurrection. Mais après la résurrection pour montrer aux apôtres qu’il était bien le même Jésus, il montra ses mains à Thomas, et demanda à cet incrédule de le toucher alors qu’il était en état de péché (le doute), mangea un morceau de poisson devant Pierre, … Souvent nous prenons sans le savoir la place du Christ avec un jugement inutilement trop sévère à l’instar des pharisiens barrant la voie du salut aux autres. Heureusement, Dieu reste le juste juge.